Il fut scandinave à une certaine époque, et s’appelait Ellefsen (du nom de son ancien proprio). Mais les temps changent, certaines voies se séparent mais, et heureusement, les bonnes adresses demeurent.
Pour ceux qui ont connu l’ancienne formule et le doux décor crème et turquoise, vous ne devriez pas être drop déçus. La carte comporte toujours plusieurs éléments qui ont fait la notoriété de « l’établissement » et le lieu-même est toujours aussi joli.
Pleins feux sur le BEAUFORT CAFÉ.
2 visites, la mienne et celle de la collaboratrice Mariève.
2 visites, 2 opinions sommes toutes assez semblables.
Mariève: « Toujours la même ambiance scandinave, toujours les ardoises et la grande table du fond remplie de lattés et de laptop (d’étudiants aussi) et, soulagement, presque le même menu composé de poutines, boulettes norvégiennes, gravlax et blinis. Seuls changements: le vert menthe des murs et des chaises a fait place au noir, les smorrebrod s’appellent maintenant des toasts, on retrouve un tartare de bœuf, un Welsh Rarebits et des burgers. »
Même chose pour moi. J’ai de la difficulté avec le changement quand les choses vont si bien. Alors pour changement oblige, essayons de réduire l’impact à son stricte minimum et c’est plutôt réussi.
Le chocolat chaud est doux et des plus délicieux. Les lattés sont différents du défunt « spot scandinave ». Pas aussi spectaculaires (je fus marquée) mais tout de même appréciable. Ma collègue ne semble pas avoir autant apprécié cette nouvelle mouture:
« Qui dit matin dit caféine. C’est un peu là que le bat blesse. Malheureusement, mon allongé gouttait encore la-ptite-touche-de-brulé-pas-sympa. Faudrait voir à ça les amis, car j’ai bien envie de retourner dans ce petit cocon fort sympa et enveloppant. Mon conseil: buvez du thé. Ils ont une belle sélection. Et c’est si réconfortant. Comme lorsqu’on pousse la porte du BEAUFORT CAFÉ. »
Qu’est-ce-qu’on mange?
Côté bouffe, on est choyé. Les brunchs sont définitivement plus généreux, tant par le choix que par la portion. Il faut goûter au Welsh Rarebit, une tartinade d’origine galloise composée de cheddar à la bière noire et moutarde versée sur une tranche de pain grillée. On termine le tout au four pour, une fois de plus, griller la totalité de la chose. C’est divin.
Mariève: « On peut y ajouter différentes garnitures: jambon, oignons caramélisés, champignons, boulettes, lardons, etc. Nous avons opté pour la version déjeuner avec un œuf et un extra jambon effiloché. Tartinade délicieuse et pain craquant. Avec le jaune coulant et la petite verdure en accompagnement, on est pas dans le brunch traditionnel mais pas si loin non plus. Très satisfaisant. »



Les omelettes, toutes à base d’oeufs et de fromage, se déclinent en plusieurs versions: avec gravlax, boulette, jambon, champignons et lardons. Optez pour une garniture unique ou faites vos mélanges. Nos choix furent champignons et gravlax puis lardons et boulette. Le gravlax est servi « à côté » tout comme la boulette. OUI, ZE FAMEUSE BOULETTE NORVÉGIENNE QUI SONT DEMEURÉE BIEN EN PLACE EN CUISINE POUR NOTRE PLUS GRAND BONHEUR. (Excès de joie, pardon.) Ces assiettes sont parfaitement généreuses, ni trop, juste assez. Très goûteuses et ma foi pas si lourde! Je ne passerais pas tous mes brunchs d’été en ce populaire lieu mais je n’aurais aucunement peur de me sentir lourde et en retard (ou en avance, c’est selon) sur la période hivernale.
Mariève s’est aussi laissée tenter par le combo yogourt granola + fruits: « Les fruits étaient frais, variés et bien présentés, le granola semblait fait maison et la portion était très honnête. Un classique bien rendu. J’ai accompagné le tout d’un scone au blé entier, chèvre et figue. Délicieux. »
On vous recommande l’endroit fortement. Une belle adresse dans Rosemont Petite-Patrie, légèrement différente de son prédécesseur mais toute aussi exquise!
– Jasmine et Mariève (collaboratrice)
Beaufort Café
414, Rue Saint-Zotique est
Montréal
514 274-6969
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Accessible en chaise roulante: oui avec de l’aide (une ou quelques marches)
Photos tous droits réservés © Jasmine Mc Lean et Mariève Jalette